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Date de la dernière mise à jour: 11-Mar-2024

Médicalement examiné par

Interview avec

Dr. Sung Yul Park

Médicalement examiné par

Dr. Hakkou Karima

Médicalement examiné par

Dr. Lavrinenko Oleg

Écrit à l'origine en anglais

Faits sur le cancer de la vessie - Points de vue de médecins experts

    Pas étonnant qu’entendre le mot «cancer» nous terrifie tous. Ce n’est pas facile du tout d’être diagnostiqué ou même suspecté d’avoir un cancer.

    Quand on entend ce mot, on pense directement à la chimiothérapie, à la perte de cheveux, à la perte de poids, aux vomissements et peut-être à la mort. Nous pensons au long parcours que les patients font habituellement pour se libérer du cancer. Et nous savons tous parfaitement que c’est un parcours long et ardu pour le patient et pour son entourage.

    Aujourd’hui, nous parlons du cancer de la vessie.

    La vessie est un organe en forme de ballon musculaire creux situé au niveau du bas-ventre ou du bassin. Il stocke l’urine produite à partir des reins jusqu’à ce qu’elle soit passée hors du corps.

    Le cancer est une maladie qui survient lorsque certaines cellules du corps commencent à se développer de manière anarchique. Quand ce développement se fait au niveau de la vessie, on parle alors de cancer de la vessie.

    Selon l’Organisation mondiale de la santé, le cancer de la vessie est classé douzième dans le monde selon la fréquence, avec environ 170 000 nouveaux cas par an; un tiers de ces cas sont dans les pays en développement.

    Le cancer de la vessie prend le plus souvent naissance dans les cellules urothéliales; ce sont les cellules qui tapissent l’intérieur de la vessie, également présentes dans les reins et les uretères. Les uretères sont les tubes qui relient les reins à la vessie.

    Ce cancer urothélial peut aussi se développer au niveau des reins et des uretères parce que ces cellules s’y trouvent aussi, mais il est plus fréquent au niveau de la vessie.

    Mais pourquoi, pourquoi cela se produit-il dans la vessie? Quelles sont les causes du cancer de la vessie?

    Tous les types de cancer y compris le cancer de la vessie commencent lorsqu’il y a un changement ou une mutation, de l’ADN cellulaire.

    L’ADN d’une cellule comprend toutes les programmations cellulaires, il indique à chaque cellule tout ce qu’elle doit faire. Lorsqu’une mutation se produit, l’ADN indique à la cellule de se multiplier rapidement et de manière incontrôlable, et de continuer à vivre au-delà de sa durée de vie normale.

    Cette croissance anormale de ces cellules forme une tumeur. Au fil du temps, la tumeur va grossir et appuyer sur les structures saines environnantes et envahir d’autres parties de la vessie, ou pire encore, elle peut se propager à d’autres parties du corps.

    La vessie possède différents types de cellules, et chacun de ces types peut avoir des cellules malignes qui peuvent former une tumeur. L’endroit où le cancer prend naissance détermine le type de cancer de la vessie et détermine également le type de traitement.

    Il existe trois types de cancer de la vessie :

    • Adénocarcinome: dont la source est dans les cellules de la vessie qui sécrètent du mucus, et c’est un type de cancer très rare au niveau de la vessie.
    • Carcinome épidermoïde: Il résulte généralement d’une irritation à long terme des cellules de la vessie. Cette irritation pourrait être due à l’utilisation à long terme d’un cathéter urinaire ou à une infection chronique de la vessie. Le cancer épidermoïde de la vessie est rare dans les pays développés comme les États-Unis, alors qu’il est encore fréquent dans les régions du monde où une certaine infection parasitaire, la bilharziose, est courante.
    • Carcinome urothélial. Il est également connu sous le nom de carcinome à cellules transitionnelles et se produit dans les cellules qui tapissent l’intérieur de la vessie, comme nous l’avons mentionné précédemment. Ces cellules urothéliales s’étirent et deviennent plus minces lorsque la vessie est pleine, et elles reviennent à leur taille normale lorsque la vessie est vide. Le carcinome urothélial est considéré comme le type le plus courant des cancers de la vessie.

    Certains types de cancer de la vessie peuvent être mélangés, ce qui signifie qu’ils peuvent comprendre plus d’un type de cellules.

    Et comme pour tout type de cancer, il doit y avoir des facteurs de risque qui rendent certaines populations plus à risque. Alors, quels sont ces facteurs de risque?

    1. Le tabagisme. Quand un sujet fume, que ce soit des cigarettes, des pipes ou même des cigares, son corps traite les produits chimiques de la fumée et les excréte dans l’urine. Lorsque ces produits chimiques entrent en contact avec la paroi de la vessie, ils provoquent une irritation. Ils peuvent aussi s’accumuler et endommager les cellules de la muqueuse, ce qui augmente le risque de cancer de la vessie.
    2. L’âge. Bien qu’elle puisse survenir à tout âge, la plupart des personnes qui reçoivent un diagnostic de cancer de la vessie ont plus de 55 ans.
    3. Le sexe masculin. Les hommes risquent davantage d’être atteints d’un cancer de la vessie que les femmes.
    4. L’inflammation chronique de la vessie. L’infection chronique de la vessie, l’inflammation (cystite), ou l’utilisation à long terme d’un cathéter urinaire pour certains problèmes de santé augmentent le risque de carcinome épidermoïde.
    5. L’exposition à certains produits chimiques. Le rein est l’organe responsable de filtrer la circulation sanguine de tout produit chimique nocif ou toxique et de l’éliminer dans l’urine. On pense que certains produits chimiques sont liés au cancer de la vessie tels que le caoutchouc, le cuir et les produits de la peinture.
    6. Les antécédents familiaux de cancer de la vessie. Si quelqu’un est déjà traité pour un cancer de la vessie, il est plus à risque de présenter une récidive du même cancer. Si un membre de la famille présente un cancer de la vessie, il est susceptible de se reproduire chez certains membres de sa famille surtout les plus proches. Il est rare que le cancer de la vessie se développe dans les familles, mais les risques sont réels.
    7. Un traitement antérieur du cancer. Les personnes qui ont reçu une radiothérapie visant une tumeur au bassin, ou les personnes qui ont reçu une chimiothérapie, en particulier à base de cyclophosphamide, risquent davantage une atteinte par un cancer de la vessie.
    8. Les malformations congénitales de la vessie. Avant la naissance, il y a une connexion entre le nombril et la vessie, qu’on appelle l’ouraque. Si ce lien persiste, il pourrait causer le cancer. C’est habituellement le type d’adénocarcinome. Environ un tiers des adénocarcinomes de la vessie commencent en raison de la persistance de cette connexion.
    9. Ne pas boire assez d’eau. Les personnes qui boivent beaucoup de liquides tous les jours, en particulier de l’eau, risquent moins d’être atteintes d’un cancer de la vessie.
    10. L’arsenic dans l’eau potable. Il est lié à une incidence plus élevée de cancer de la vessie dans certaines parties du monde.

    Donc, à partir de ces facteurs de risque, nous concluons que si on adopte des facteurs de risque évitables tels que le tabagisme, on doit l’arrêter. Et si on a des facteurs de risque inévitables comme l’âge et les antécédents familiaux, on doit faire un bilan de santé et un dépistage de temps en temps.

    Et si on présente des symptômes suspects, on doit immédiatement consulter un médecin.

     

    Mais quels sont les symptômes qui pourraient suspecter un cancer de la vessie?

    Les signes et symptômes du cancer de la vessie comprennent :

    • Du sang dans l’urine, également connu sous le nom d’hématurie. C’est le symptôme le plus courant. L’urine peut sembler rouge vif, ou cola coloré bien qu’il puisse être subtil qu’il ne soit détecté qu’en laboratoire.
    • Des mictions fréquentes.
    • De la douleur en urinant.
    • Des maux de dos.
    • Des douleurs pelviennes.

    Ces symptômes peuvent survenir aussi dans une variété d’autres pathologies, c’est exactement pourquoi il est important de vérifier leur survenue avec le médecin.

    Plus tôt on détecte le cancer, meilleurs sont les résultats, et le parcours du traitement sera plus court. C’est un conseil en or pour tout patient atteint de cancer.

     

    Le cancer de la vessie peut-il être détecté tôt?

    On le diagnostique parfois tôt lorsqu’il est encore petit et non envahissant. Il donne aux patients de meilleures chances de survie et de réussite du traitement.

    Le dépistage est la clé, mais il n’est recommandé que pour les personnes qui présentent des facteurs de risque. Et ce sont:

    • Les personnes qui ont déjà eu un cancer de la vessie.
    • Les personnes qui avaient des anomalies congénitales de la vessie.
    • Les personnes exposées à certains produits chimiques sur leur lieu de travail.

    Les médecins peuvent suspecter, d’après les antécédents, si quelqu’un peut développer un cancer de la vessie et, par conséquent, ils demandent certains examens pour éliminer ce diagnostic ou le confirmer.

    Ces enquêtes comprennent :

    • Une analyse d’urine. C’est le test utilisé pour vérifier la présence de sang dans l’urine. Comme nous l’avons mentionné, le sang dans l’urine peut être le signe d’un problème bénin comme les infections, comme il peut être aussi un signe de cancer de la vessie. C’est pourquoi le médecin pourrait également demander une culture d’urine, qui peut détecter une infection microbienne, pour éliminer la probabilité infectieuse.
    • La cytologie de l’urine. Dans ce test, les médecins utilisent un microscope pour détecter les cellules cancéreuses dans l’urine. Il ne peut pas détecter tous les types de cancer, mais il est suffisamment fiable pour en détecter certains.
    • La présence des marqueurs tumoraux dans les urines. Certains types de cancers produisent certaines substances qui, une fois détectées dans le sang ou l’urine, peuvent indiquer qu’il y a une tumeur.
    • La cystoscopie. c’est un examen qui se fait par l’insertion d’un petit tube flexible étroit avec une lentille, une source de lumière et une caméra à travers l’urètre et qui permet à l’examinateur de voir l’intérieur de l’urètre et de la vessie et de les évaluer.
    • La biopsie. Au cours d’une cystoscopie, l’examinateur peut prélever un échantillon de tissu afin qu’il puisse être examiné au laboratoire à la recherche de caractéristiques cancéreuses.
    • Les examens d’imagerie. Tels que l’uroscanner, les rayons X ou l’urographie, et l’IRM. Ils peuvent détecter et fournir une vue détaillée des voies urinaires et permettent aussi au médecin d’identifier toute anomalie qui pourrait être un cancer ainsi que les envahissement locaux et à distance.

     

    Notre rôle aujourd’hui est de répondre à la plupart des questions concernant le cancer de la vessie. Aujourd’hui, nous avons le Dr Park, qui est un médecin de premier rang à l’hôpital universitaire Hanyang à Séoul. Il va discuter avec nous du cancer de la vessie d’un point de vue médical expérimenté.

    Interview:

    Ok, nous allons passer au cancer de la vessie. En bref, qu’est-ce que c’est que le cancer de la vessie et quels sont ces symptômes?

    Nous connaissons tous la vessie, car nous l'utilisons toujours pour uriner. C’est une sorte de poche qui stocke et draine l’urine avec une action de pompage. Le cancer se développe quand l’urine elle-même devient problématique et quand elle est stockée longtemps dans la vessie. Ainsi, les cancers de la vessie se produisent principalement à l’intérieur de cet organe où il entre en contact avec l’urine. Par conséquent, les symptômes du cancer de la vessie ont tendance à apparaître rapidement.

    Mais le problème est que, parce que les symptômes peuvent disparaître par eux-mêmes, ils peuvent être facilement ignorés si on ne fait pas attention. Le principal symptôme est l’hématurie qui n’a pas de douleur. L’urine contient du sang mais elle n’est pas douloureuse.

    Parce qu’il n’y a pas de douleur, on dit que ce n’est pas un grand problème et que ce sang peut également disparaître sans traitement.

    Donc, si on trouve du sang dans les urines et on prend rendez-vous à l’hôpital, mais quelques jours plus tard, le saignement s’arrête et on finit par ne pas y aller parce qu’on pense que tout va bien. Alors que c’est le premier symptôme du cancer de la vessie.

    Une fois qu’il y a du sang, il faut passer un examen?

    Absolument.

    Quel type d’examen?

    Principalement, un test d’urine qu’on fait couramment lors des examens médicaux réguliers. Même si le sang dans l’urine est invisible à l’œil, lorsqu’on fait ce test d’urine, on les examine au microscope. Normalement, il ne devrait pas y avoir de cellules sanguines qu’on appelle Globule Rouge (GR) dans l’urine. Une fois que ces GR sont trouvés dans les urines au microscope, on appelle cela hématurie. Donc, si le sang dans l’urine est visible à l’œil nu, c’est une hématurie macroscopique et si le sang n’est trouvé que lors de l’examen au microscope, il s’agit d’une hématurie microscopique.

    Cela peut être un symptôme précoce pour de nombreuses autres maladies, y compris le cancer de la vessie. Donc, un test d’urine doit être fait d’abord et avant tout. Avec ce test d’urine, on peut également voir s’il y a des cellules cancéreuses. Lorsqu’on parle d’endoscopie, on pense généralement à la gastroscopie et à la coloscopie.

    Ainsi, en cas de suspicion d'un cancer de la vessie, on fait également une endoscopie de la vessie qu’on appelle cystoscopie, elle se fait en insérant un tube très fin à travers l’urètre pour visualiser l'intérieur de la vessie.

    Par exemple, quels sont les traitements qui existent? S’agit-il d’une radiothérapie, d’une chirurgie ou d’une chimiothérapie?

    Pour le cancer de la vessie, la chirurgie est le traitement principal. Mais il existe de nombreux types de chirurgie. Parce que la vessie est utilisée 8 à 10 fois par jour pour uriner, la vie est impossible sans elle. Donc, contrairement à d’autres cancers, nous ne faisons pas une chirurgie qui enlève tout le cancer en une seule fois. S’il y a une masse, on utilise d’abord un endoscope pour en couper un peu et si la tumeur n’est pas allée trop en profondeur, on continue à couper des morceaux par endoscopie répétitive.

    Mais si elle est allée trop profondément, et  comme pour d’autres cancers, nous n’avons pas d’autre choix que d’enlever toute la vessie. Si le cancer a dépassé le stade 3, tout comme les autres cancers, nous faisons aussi de la chimiothérapie et de la radiothérapie simultanément.

    Entre les hommes et les femmes, qui est le plus susceptible d’être atteint d’un cancer de la vessie?

    Le cancer de la vessie est deux fois plus fréquent chez les hommes. Là où je travaille, le département d’urologie, il y a deux fois plus d’hommes parmi les patients, mais aussi deux fois plus d’hommes qui développent un cancer. Bien sûr, les patients atteints d’un cancer de la prostate sont 100% des hommes car les femmes n’ont pas de prostate. Mais d’autres cancers tels que le cancer du rein et de la vessie sont deux fois plus fréquents chez les patients masculins.

    En fait, le cancer de la vessie est très étroitement lié à la cigarette. Lorsqu’on fume, divers cancérigènes sont produits. Et ces cancérigènes sont excrétés par l’urine. Ainsi, l’urine est directement affectée par la cigarette. Plus cette urine remplie de cancérigène est stockée longtemps dans la vessie,  plus facile sera le développement  d’un cancer de la vessie.

    Autrefois, les hommes fumaient beaucoup plus que les femmes, de sorte qu’on pouvait voir la différence entre les sexes. Mais de nos jours, de nombreuses femmes fument aussi, il y a donc une augmentation du nombre de patientes atteintes d’un cancer de la vessie.

    Qu’en est-il des personnes qui sont guéries après avoir reçu un traitement? À quelle fréquence réapparaît-il?

    Si on enlève toute la vessie, il ne sera pas nécessaire de revenir souvent à l’hôpital, car le cancer ne se reproduit pas si bien. Mais comme je l’ai mentionné précédemment, la vessie est un organe très important pour la vie quotidienne normale. Même si le cancer a été enlevé par chirurgie endoscopique sans enlever la vessie, et comme la vessie est toujours là, il est facile pour le cancer de récidiver.

    Ainsi, en premier temps, nous devons vérifier si le cancer réapparaît ou non par endoscopie tous les 3 mois. Mais après 2 ans, il est moins probable que le cancer réapparaisse, nous recommandons donc de vérifier deux fois par an.

    Professeur, pouvez-vous nous parler un peu de ce qu’est la maladie  des calculs urinaires?

    Dans notre corps, nous pouvons développer des pierres à divers endroits. Il existe deux types de pierres que les gens connaissent bien. Les premiers sont les calculs biliaires qui sont dans la vésicule biliaire. Vous en avez entendu parler, n’est-ce pas?

    L’urine est produite à partir des reins, descend à travers les uretères et elle est recueillie dans la vessie, puis sort. Pendant tout ce processus, quel que soit le siège du calcul, nous l’appelons calcul urinaire.

     

    Conclusion:

    Nous connaissons tous la vessie, car nous l' utilisons toujours pour uriner. C’est une poche qui stocke l’urine, et avec une action de pompage, elle la draine. Lorsque les urines deviennent problématiques et sont stockées longtemps dans la vessie, le cancer de la vessie peut se développer. Ainsi, les cancers de la vessie se produisent principalement à l’intérieur de cet organe où il entre en contact avec l’urine. Par conséquent, les symptômes du cancer de la vessie ont tendance à apparaître rapidement. Mais le problème est que, parce que les symptômes peuvent disparaître par eux-mêmes, ils peuvent être facilement ignorés si on ne fait pas attention.

    Le principal symptôme est l’hématurie qui n’a pas de douleur. L’urine contient du sang, mais ce n’est pas douloureux. Parce qu’il n’y a pas de douleur, beaucoup de patients supposent que ce n’est pas un problème et que ce sang peut également disparaître sans traitement.

    Pour le diagnostic, un test d’urine lors d’examens réguliers peut en dire beaucoup. Même si le sang dans l’urine est invisible à l’œil, lorsqu’on fait un test d'urine, on peut voir s’il y a du sang sous un microscope. Si l’on soupçonne un cancer ou s’il y a un saignement, on peut faire une endoscopie en insérant un tube très mince à travers l’urètre pour vérifier la vessie.

    Pour traiter le cancer de la vessie, la chirurgie est le traitement principal. Mais il existe de nombreux types de chirurgie. Cependant, contrairement à d’autres cancers, on ne fait pas de chirurgie qui enlève tout le cancer en une seule fois. S’il y a une masse, on utilise d’abord un endoscope pour en couper un peu et si la tumeur n’est pas allée trop profondément, nous continuons à couper des morceaux par endoscopie répétitive.

    Le cancer de la vessie est deux fois plus fréquent chez les hommes. En outre, le cancer de la vessie est très étroitement lié au tabagisme puisque divers cancérigènes sont produits par la cigarette.